Résurgences et ruisseaux à fond rocheux ou graveleux. Préférence pour les ruisseaux de montagnes à eaux claires avec un courant moyen et un fond rocheux. Trouvée généralement à partir de 190 mètres d’altitude.
Invertébrés aquatiques et terrestres (p. ex. : insectes aquatiques, vers, crustacés) et d’autres espèces de salamandre.
La fraie a lieu au printemps et à l’automne. Les œufs sont pondus dans une zone de courant, ils sont adhésifs et se fixent sur la face inférieure des roches ou de débris ligneux. Leur nombre est positivement corrélé à la taille de la femelle. La période larvaire dure de 3 à 6 ans, et la maturité sexuelle peut être atteinte juste après la métamorphose.
Statut au Québec:Espèce désignée comme vulnérable en octobre 2009. Rang S: S3. Rang G : G5. |
Statut au Canada:Statut attribué par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) : (1) population carolinienne : espèce désignée comme disparue du pays depuis mai 2011; (2) population des Adirondacks et des Appalaches : espèce désignée comme menacée depuis mai 2011. Espèce désignée comme préoccupante par la loi des espèces en péril. |
Il existe différents phénomènes menaçant la survie de la salamandre pourpre : (1) la dégradation voire perte de l’habitat; (2) la pollution de l’eau; (3) le déboisement et la construction de routes augmentant la sédimentation et provoquant la mort des larves par asphyxie; (4) la modification du régime hydrique (p. ex. : drainage); (5) l’introduction d’espèces prédatrices (p. ex. : omble de fontaine).
La salamandre pourpre ne possède pas de poumons, elle respire par la peau et le palais. Elle est souvent retrouvée en présence de la salamandre à deux lignes et de la salamandre sombre du Nord. Elle est la proie de certains poissons, couleuvres, musaraignes et écrevisses. Son espérance de vie est d’au moins 10 ans. Cette espèce produit des sécrétions cutanées répulsives.
La salamandre pourpre est un bioindicateur de la qualité des écosystèmes, elle est dans les premières espèces à disparaitre lorsque les habitats sont perturbés. Cette espèce est trop peu considérée par les humains.
ATLAS DES AMPHIBIENS ET DES REPTILES DU QUÉBEC. http://www.atlasamphibiensreptiles.qc.ca
CENTRE DE DONNÉES SUR LE PATRIMOINE NATUREL AU QUÉBEC. http://www.cdpnq.gouv.qc.ca/listeFaune.asp
COMITÉ SUR LA SITUATION DES ESPÈCES EN PÉRIL AU CANADA (COSEPAC). http://www.cosewic.gc.ca/fra/sct5/index_f.cfm
COSEPAC. 2011. Évaluation et rapport de situation du COSEPAC sur la salamandre pourpre, population des Adirondacks et des Appalaches et population carolinienne (Gyrinophilus porphyriticus) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. xiv + 56p.
MINISTÈRE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE LA FAUNE. 2008. Protection des espèces menacées ou vulnérables en forêt publique - Les salamandres de ruisseaux : la salamandre pourpre (Gyrinophilus porphyriticus), la salamandre sombre des montagnes (Desmognathus ochrophaeus) et la salamandre sombre du Nord (Desmognathus fuscus). Faune Québec, Direction de l’expertise sur la faune et ses habitats et Forêt Québec, Direction de l’environnement forestier. 38 pages.
MINISTÈRE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE LA FAUNE. Dernière consultation le 16 juillet 2012. http://www.mrnf.gouv.qc.ca/