Éperlan, éperlan d’Amérique
Au large des lacs, estuaires et régions côtières marines.
Eaux vives des ruisseaux et rivières au moment du frai.
En mai. Les populations anadromes remontent les petits cours d’eau. La femelle pond des oeufs adhésifs qui se fixent au gravier.
L’espèce peut aussi frayer dans les grandes rivières ou en profondeur.
Frai nocturne.
Carnivore avec menu varié. L’espèce se nourrit de crustacés, d’insectes, de vers et de poissons (corégones, cyprins, perchaudes et poulamons).
Il existe des populations naines de l’éperlan arc-en-ciel qui peuvent partager le même plan d’eau que les populations normales. Par contre, le frai se déroule à des moments différents dans l’année et les proies des deux populations sont différentes.
L’éperlan arc-en-ciel est une espèce sensible aux changements de température et à la lumière. On le retrouve souvent dans les eaux profondes des lacs durant la journée puisque les variations de température et de lumière y sont moins importantes.
Aujourd’hui, rares sont les prises d’éperlan en amont du pont de Québec, alors qu’autrefois, on le retrouvait jusqu’à Montréal. D’ailleurs, le statut de la population d’éperlan du sud de l’estuaire est vulnérable. L’état de cette population est probablement dû à la destruction de la frayère de la rivière Boyer. La pollution organique d’origine agricole et l’érosion des berges sont parmi les causes possibles de cette destruction.
C’est une espèce de pêche commerciale importante, particulièrement dans les eaux de l’Atlantique et des Grands lacs. Ce poisson est également apprécié par les pêcheurs sportifs. Sa chair est consommée par l’humain dans plusieurs régions du Québec.
http://redpath-museum.mcgill.ca/Qbp_fr/poissons/specpages/eperlanarcenciel.htm#photo
http://www.itis.gov/servlet/SingleRpt/SingleRpt?search_topic=TSN&search_value=162041
http://www.seagrant.wisc.edu/greatlakesfish/rainbowsmelt.html
http://www.fishbase.org/Summary/SpeciesSummary.php?id=253