L’interface terre et eau est parmi les zones écologiques les plus riches et les plus productives de notre planète. Elle est lieu de vie de nombreuses espèces fauniques et floristiques, et source de nourriture. Parmi les espèces peuplant les cours d’eau, certaines d’entre elles sont des bioindicateurs. Ayant des tolérances différentes quant à la pollution, à la teneur en oxygène dissous, à la température, à la turbidité par leur présence ou leur absence, ces espèces donnent des précieuses informations concernant la qualité de l’eau d’une rivière.
De plus, les chaines alimentaires dans les milieux aquatiques et riverains étant complexes, la perte ou l’affaiblissement d’une espèce peut avoir des répercussions importantes sur de nombreuses espèces terrestres et aquatiques.
Corridors de transport très importants pour les humains, les cours d’eau sont aussi des couloirs de flux migratoires pour de nombreuses espèces aquatiques (ex. saumon, anguille, sauvagine). Chaque chaine alimentaire étant interconnectée, la perte ou l’affaiblissement d’une espèce peut avoir des répercussions importantes sur la diversité des espèces terrestres et aquatiques.
La biodiversité floristique revêt également une importance cruciale. Abri, site de frai, source de nourriture et barrière à l’érosion sont autant de rôles que la végétation remplit et qui la rendent indispensable.
La biodiversité des cours d’eau est dans de nombreux cas menacée par les activités anthropiques qui ont des impacts négatifs directs (détérioration des bandes riveraines) ou indirects (espèces exotiques envahissantes). Il est primordial d’utiliser les ressources hydriques tout en favorisant la protection et la conservation de l’environnement.