L’objectif est de vous présenter les effets des changements climatiques sur les saisons et donc sur le rythme de vie des animaux et des végétaux. Ne trouvez-vous que les saisons sont sans dessus dessous ?
Chaud/froid, gel/dégel, sècheresse/inondation, ciel ensoleillé/ciel nuageux, et bien d’autres encore, sont des changements que nous subissons à des intensités et des fréquences en augmentation.
Ces changements sont liés à une hausse des gaz à effet de serre produits par les activités humaines. L’effet de serre est un phénomène qui existe depuis des millions d’années, mais qui devient plus important. La principale conséquence est l’augmentation de la température de l’air. Indirectement, la température de l’eau augmente aussi.
En agriculture, les changements qui se produisent au fil de l’année vont provoquer d’importants dégâts sur les plantations. Par exemple, les fortes pluies, la grêle et les sècheresses peuvent avoir des conséquences sur le bétail, ils ont besoin de fourrage pour se nourrir. Les évènements météorologiques auront aussi des conséquences sur la production de fruits et de légumes destinés aux humains.
L’activité de pêche subit aussi les instabilités des saisons. Les espèces de poissons présentes dans les lacs peuvent disparaître si la température de l’eau est trop importante et que les poissons ne peuvent pas quitter le lac. Dans le cas des rivières, les poissons vont les quitter ou ne remonteront plus autant. Certaines espèces migratrices peuvent modifier leur parcours. Ces évènements ne sont que quelques exemples parmi tous les impacts négatifs que subissent les poissons.
Les modifications des conditions environnementales (ex. température, luminosité, oxygénation de l’eau, courants) perturbent le milieu et favorisent l’arrivée de nouvelles espèces, au niveau terrestre et aquatique. Certaines espèces sont plus aptes que d’autres à s’adapter aux changements environnementaux. D’autres espèces peuvent fuir et chercher de meilleures conditions de vie. Celles qui ne peuvent faire ni l’un ni l’autre disparaissent. Les espèces aquatiques ont plus de difficultés à se déplacer, leur disparition peut être très importante.
De façon générale, les années se succèdent et les températures moyennes enregistrées à la grandeur du pays sont de plus en plus élevées. Les évènements météorologiques extrêmes sont plus fréquents.
L’automne. De façon générale, la température moyenne se situait au dessus de la normale. En 2009, avant les grandes chaleurs, il y a eu des épisodes de pluie importante. En 2012, la chaleur était accompagnée de tempêtes.
L’hiver. Les hivers se suivent et ne se ressemblent pas. En 2008, il a été interminable. La neige était très abondante et les température au dessus de la normale. En 2009, la neige est tombée en proportion habituelle avec toutefois de fortes précipitations de neige à Québec la 1ère moitié de l’hiver, et beaucoup de neige en Gaspésie. En 2010, une tempête historique s’est abattue sur la province avec des pluie et vents importants. S’en sont suivies des tempêtes hivernales importantes avec toutefois un record de chaleur et donc une faible couverture de glace. En 2011, la tempête dite « du jour de la marmotte » est venue balayer l’Amérique du Nord avec des vents violents, un refroidissement éolien dangereux, de la glace, du blizzard et des gels rapides. En 2012, le début de l’hiver a eu son lot de vagues de froid et de vents. Ensuite, la pluie a pris la place de de la neige. Le sol était recouvert du gazon au lieu de neige, et les températures froides ont laissé leur place aux températures chaudes.
Le printemps. L’hiver 2008 ayant été interminable, il a empiété sur le printemps. Entre 2009 et 2012, la neige printanière s’est faite rare mais cela n’a pas empêché d’importantes inondations particulièrement en 2011 le long de la rivière Richelieu.
L’été. Chaleur et sècheresse semblent inévitables. Toutefois les fortes tempêtes et les pluies diluviennes deviennent fréquentes.
Nous pourrions limiter notre empreinte énergétique, c’est-à-dire réduire notre production de gaz à effet de serre. Par exemple, en recyclant, limitant nos déplacements en voiture et en ne consommant pas inutilement. Il faudrait aussi combiner nos efforts à la protection et à la conservation de notre environnement. De façon plus générale, il est nécessaire de diminuer le stress lié aux activités humaines en limitant et idéalement arrêtant la destruction de milieux naturels, la pollution, etc. Cela permettra aux espèces animales et végétales d’augmenter leur chance d’adaptation aux changements environnementaux.
Expériences sur la température dans une atmosphère à forte concentration en CO2 (niveau avancé) :
Animation sur l’effet de serre :